Alumni Awards

Chaque année, à l'occasion de la Magistrale qui précède la cérémonie des diplômes, l'EPFL Alumni remet ses Alumni Award à des diplômées et diplômés de l'EPFL qui se sont distingués par l'exemplarité de leurs parcours.

2024

	SAMANTHA ANDERSON, PhD CGC'19 Diplômée d’un Bachelor de l’Université de Winnipeg puis d’un Master de Queen’s University, Samantha Anderson conclut ses études avec un doctorat de l’EPFL en 2019. Quelques mois après sa thèse, elle co-fonde DePoly, startup dont elle est aujourd’hui la CEO. DePoly se consacre à la révolution du recyclage du plastique grâce à des procédés chimiques innovants. La startup convertit les plastiques PET et les textiles en polyester en composants chimiques bruts, créant ainsi une économie circulaire durable pour le plastique. En 2023, l'entreprise lève 12,3 millions de CHF pour développer sa technologie, qui fonctionne sans besoin de prélavage ni de tri. En 2024, DePoly se classe à la 1ère place du Top 100 Swiss Startup Award.

	HADI BARKAT, CDM'02 Fondateur et directeur d’Helvetiq, Hadi Barkat est un entrepreneur suisse d'origine algérienne. Il débute sa carrière chez Shockfish en 2000, avant de se tourner vers le capital-risque en 2003 en tant que gestionnaire d’investissements chez Logispring. En 2008, il crée Helvetiq, un jeu de plateau éducatif, lors de sa préparation pour la naturalisation suisse. Le succès immédiat du jeu le pousse à se consacrer à Helvetiq à plein temps à partir de 2010. L'entreprise se distingue par des concepts simples et un design épuré, et s'internationalise rapidement. Aujourd'hui, Helvetiq propose une gamme variée de jeux et de livres et continue de croître.
	SILVIA QUARTERONI, IN'04 Après son Master en Informatique à l’EPFL et l’obtention de son doctorat à l’Université de York, Silvia Quarteroni rejoint l’Université de Trento en 2008 puis l’Ecole Polytechnique de Milan en 2010 en tant qu’associée de recherche postdoctorale. En 2012, elle effectue son retour en Suisse pour rejoindre ELCA en tant que Senior Consultant, puis que Senior Manager à partir de 2017. Silvia Quarteroni rejoint le Swiss Data Science Center de l’EPFL en 2019 pour travailler sur les transformations liées à l’IA et leur transfert vers l’économie réelle. Elle en devient la Directrice de la Transformation et de l’Innovation en 2022. En 2023, elle est nommée au Forum des 100 et rejoint le Conseil de l’innovation d’Innosuisse en 2024. Retrouvez notre interview avec Silvia Quarteroni.
	MARC PH. STOECKLIN, PhD SC’11 Marc Ph. Stoecklin est Principal Research Scientist chez IBM Research Europe et occupe depuis 2019 le rôle de Head of Security Research. Sa carrière chez IBM Research a débuté lors d’un stage qu’il a effectué dans le cadre de sa thèse de master en 2006. Il a pu contribuer à plusieurs projets de cybersécurité, dont des technologies clés chez IBM basées sur l’intelligence artificielle pour détecter et combattre les cyber menaces. Il dirige aujourd’hui la stratégie « Quantum Safe Cryptography » chez IBM Research, ce qui lui permet de travailler sur de nombreuses avancées significatives pour sécuriser le monde numérique à l’échelle globale pour l’ère quantique.

2023

	GHITA MEZZOUR, SC’08 Experte en intelligence artificielle, Ghita Mezzour a diplômé de l'EPFL en Systèmes de communication avant d'obtenir son doctorat à l'Université Carnegie Mellon. Elle a mené une brillante carrière en tant que professeure à l'Université internationale de Rabat et en tant qu'entrepreneure. Elle a été nommée ministre déléguée chargée de la transition numérique et de la réforme administrative du Maroc en octobre 2021. Dans ce rôle, elle poursuit l'objectif qu'elle s'est fixée tout au long de sa carrière, à savoir utiliser la technologie et le numérique pour avoir un impact positif sur la société. Retrouvez notre interview avec Ghita Mezzour.
	ASSIA GARBINATO, PhD IN’00 Assia Garbinato est une data scientist et experte en intelligence artificielle qui a obtenu son doctorat à l'EPFL en 2000. Après avoir construit une carrière de dirigeante au sein de Vaudoises Assurance, culminant avec sa nomination en tant que Head of Data & Information management en 2019, elle rejoint Romande Énergie en tant que Chief Data Officer en 2020. Elle est promue Head of Digital & Innovation en 2021 et rejoint la direction générale. En tant que manager, elle valorise une approche humaine et considère la connaissance et le développement de soi comme des outils pour y parvenir. Retrouvez notre interview avec Assia Garbinato.
	METIN ARDITI, PH’68 Diplômé de l'EPFL en Physique (1968) et titulaire d'un MBA de Stanford (1970), Metin Arditi a commencé sa carrière dans la recherche atomique, le conseil puis l'entrepreneuriat immobilier. Passionné d'art et de culture, il devient philanthrope et auteur dans les années 1990. Les plus de vingt ouvrages qu'il a publiés ont été largement plébiscités par le public, et sa carrière a été couronnée par plusieurs prix, dont le Prix Jean-Giono pour Le Turquetto (2011), le Prix Méditerranée pour L’enfant qui mesurait le monde et le Prix Machiavel pour Tu seras mon père. Retrouvez notre interview avec Metin Arditi.
	MADIHA DEROUAZI, PhD CGC’05 Madiha Derouazi est titulaire d'un doctorat en biotechnologie de l'EPFL et travaille sur la conception de vaccins depuis plus de 15 ans. En 2012, elle a fondé AMAL Therapeutics, une société de biotechnologie développant des vaccins thérapeutiques contre le cancer. La société a été acquise par Boehringer Ingelheim en juillet 2019 pour 325 millions d'euros. Elle est aujourd'hui CEO de Speransa Therapeutics, une biotech au stade clinique qui se concentre sur le développement du vaccin COVID-19. Retrouvez notre interview avec Madiha Derouazi.

2022

NATHALIE BRANDENBERG, SV'11, PhD SV'17
ET SYLKE HOEHNEL , PhD SV'15

Nathalie Brandenberg et Sylke Hoehnel ont cofondé SUN bioscience en 2016. SUN bioscience propose une plateforme 3D basée sur des organoïdes propres à chaque patient. Les organoïdes sont des tissus miniatures, dotés de fonctions imitant les organes, qui sont cultivés à partir de cellules souches. L'enjeu ? Permettre aux patients souffrant de diverses maladies d'identifier les traitements qui leur sont les mieux adaptés - une révolution dans la médecine personnalisée. Nathalie Brandenberg et Sylke Hoehnel sont toutes deux diplômées de la Faculté des sciences de la vie de l'EPFL. Elles sont les co-directrices de l'entreprise.

Découvrez le portrait de Nathalie Brandenberg et Sylke Hoehnel.

CHRISTOPH AESCHLIMANN, IN'01

Christoph Aeschlimann a obtenu son diplôme en informatique en 2001. Sa carrière est marquée par plusieurs postes de direction en Suisse, notamment au sein de la société d'ingénierie logicielle Erni. Il a été nommé CEO de Swisscom en 2022. En tant que dirigeant du plus grand opérateur de Suisse, son rôle est crucial pour contribuer à façonner la transformation numérique de notre société. Christoph Aeschlimann joue également un rôle clé dans la relation étroite entre l'EPFL et Swisscom, qui se manifeste dans le domaine de la cybersécurité à travers le Center 4 Digital Trust, ou par la présence de Swisscom sur le campus, à l'Innovation Park.

Retrouvez notre interview avec Christoph Aeschlimann.

RAQUEL URTASUN, PhD IN'06

Raquel Urtasun est l'une des figures les plus en vue de l'industrie des véhicules à conduite autonome. Elle a rejoint Uber ATG - l'unité de véhicules à conduite autonome d'Uber - en 2017 en tant que scientifique en chef responsable de la R&D. Elle a fondé sa propre entreprise, Waabi, en 2021. Avec 83,5 millions de dollars levés, le tour de financement de série A de Waabi a été l'un des plus importants de l'histoire du Canada. La technologie de véhicule autonome de Waabi vise à utiliser l'IA pour améliorer la sécurité routière tout en ayant un impact positif sur l'environnement et la société. Elle est également professeure au département d'informatique de l'université de Toronto. Elle est diplômée de l'EPFL en informatique.

2021

CLAUDIA CLOPATH, PH'05, PhD IN'09

Après avoir obtenu son Master et son Doctorat EPFL en 2005 et 2009, Claudia Clopath a effectué deux post-docs : d'abord à l'Université Paris-Descartes, puis à l'Université Columbia à New York. En 2013, elle a eu l'opportunité de rejoindre l'Imperial College London et de diriger son propre laboratoire, le Computational Neuroscience Laboratory. Ses recherches portent sur la mémoire et les mécanismes d'apprentissage du cerveau. L'objectif est de comprendre comment nous apprenons et où sont stockés nos souvenirs. La majeure partie de son travail relève de la recherche fondamentale, mais les applications potentielles sont nombreuses. Améliorer notre compréhension des mécanismes du cerveau pourrait aider à traiter la maladie d'Alzheimer, par exemple. Depuis 2015, son laboratoire travaille également avec DeepMind, la société détenue par Google qui explore l'intelligence artificielle, en se concentrant sur les mécanismes qui permettent aux IA d'acquérir des compétences lors d'un nouvel apprentissage sans oublier celles qu'elles ont acquises précédemment : l'apprentissage continu.

PIERRE-ALAIN RUFFIEUX, CGC'93, PhD CGC'98
Pierre-Alain Ruffieux est depuis fin 2020 le nouveau directeur général de Lonza, entreprise majeure dans le domaine de l’industrialisation et de la production pour l’industrie pharmaceutique, qui compte environ 15'000 employés et génère un chiffre d’affaires supérieur à 4 milliards de francs suisses. Très tôt déterminé à rejoindre l’industrie, il débute sa carrière chez Serono en 1998. Après des expériences en production et en qualité chez Sandoz puis Novartis, il rejoint Roche dont il devient en 2017 le responsable des opérations techniques, puis est nommé directeur général de Lonza en novembre 2020. La collaboration établie avec Moderna pour le vaccin contre le Covid-19 a débouché sur la production de millions de doses.

Découvrez le portrait de Pierre-Alain Ruffieux.

2020

	ROBERT MARDINI, GC'96 Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a toujours fait partie de la vie de Robert Mardini : lors de son enfance dans un Liban touché par la guerre civile, il fait déjà partie du décor. En 1996, alors qu’il s’apprête à recevoir son diplôme en génie civil et arpente les allées du Forum EPFL, la présence de la croix rouge l’interpelle. Le déclic se passe et il est sélectionné pour partir comme ingénieur en eau et habitat sur le terrain. Robert Mardini débute sa carrière en 1997 au Rwanda, quelques années seulement après le génocide, puis en Iraq à partir de 1998. La prise de responsabilités de Robert Mardini au sein de l’organisation ne cesse de croitre au fil des ans. Il devient en 2012 directeur des opérations pour le Proche et Moyen-Orient, en plein printemps arabe, puis dirige en 2018 la délégation du CICR auprès de l’ONU, à New-York. Jusqu’à prendre les rênes de l’institution en 2020, dans le contexte sanitaire que l’on sait – ironiquement, son entrée en fonction, le 17 mars 2020, coïncide avec le début du semi-confinement en Suisse. « La pandémie vient s’ajouter aux autres crises auxquelles le CICR fait face, qu’il s’agisse des conflits armés ou du changement climatique » explique-t-il. En effet, aucun de ces conflits n’a été résolu durant la crise sanitaire, tandis que les dangers de la pandémie accentuent la vulnérabilité des plus faibles. Aujourd’hui encore, c’est son approche d’ingénieur qui le guide. « C’est à l’EPFL que j’ai appris à réfléchir, analyser et appréhender les problèmes autrement. L’un de nos professeurs, François Frey, nous avait dit ‘Je suis surtout là pour vous enseigner à décortiquer les problèmes et trouver des solutions’. Cela est resté en moi, c’est devenu comme une devise. » Découvrez le portrait de Robert Mardini.
	LEILA SCHWERY-BOU-DIAB, CGC'99 De son cercle familial composé d’un père libanais et d’une mère suisse-allemande, Leila Schwery-Bou-Diab tire sa valeur fondatrice : l’importance de la diversité. Une valeur qu’elle partage avec l’EPFL et son campus composé de personnes aux origines géographiques et sociales si variées. « Je garde un souvenir merveilleux de mes années à l’EPFL. Nous venions tous d’horizons différents et chacun découvrait ce nouvel environnement, si bien qu’il fallait être solidaires. Je me suis très vite sentie chez moi ». En 2000, son diplôme en poche, elle débute sa carrière dans le secteur pharmaceutique en tant que consultante. Très vite, elle cherche à intégrer l’industrie proprement dite et rejoint Novartis en 2003 en tant que chimiste de production. Dès 2005, l’entreprise lui propose un rôle de cheffe de production en Irlande ainsi que la supervision des 120 personnes travaillant sur le site. Une expérience qui marque également le début de sa carrière à l’international. Après l’Irlande, son parcours la mène en Allemagne à partir de 2009, puis aux Etats-Unis en 2015, alors qu’elle est nommée Vice-Présidente pour la qualité d’Elanco, entreprise américaine spécialisée dans les produits pharmaceutiques vétérinaires. Désormais de retour en Suisse, elle est depuis 2019 la Vice-Présidente Value Chain Management de Janssen, la branche pharmaceutique du géant américain Johnson & Johnson. Un rôle très global puisqu’elle supervise l’ensemble des produits de la marque, depuis leur développement jusqu’à leur commercialisation, en passant par les choix stratégiques liés au portfolio. Très investie pour l’égalité entre femmes et hommes, Leila Schwery-Bou-Diab participe à plusieurs programmes de mentorat et est intervenue à l’EPFL en 2019 à l’occasion de la journée internationale des femmes. Découvrez le portrait de Leila Schwery-Bou-Diab.

ROBERT MARDINI, GC'96
Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a toujours fait partie de la vie de Robert Mardini : lors de son enfance dans un Liban touché par la guerre civile, il fait déjà partie du décor. En 1996, alors qu’il s’apprête à recevoir son diplôme en génie civil et arpente les allées du Forum EPFL, la présence de la croix rouge l’interpelle. Le déclic se passe et il est sélectionné pour partir comme ingénieur en eau et habitat sur le terrain. Robert Mardini débute sa carrière en 1997 au Rwanda, quelques années seulement après le génocide, puis en Iraq à partir de 1998. La prise de responsabilités de Robert Mardini au sein de l’organisation ne cesse de croitre au fil des ans. Il devient en 2012 directeur des opérations pour le Proche et Moyen-Orient, en plein printemps arabe, puis dirige en 2018 la délégation du CICR auprès de l’ONU, à New-York. Jusqu’à prendre les rênes de l’institution en 2020, dans le contexte sanitaire que l’on sait – ironiquement, son entrée en fonction, le 17 mars 2020, coïncide avec le début du semi-confinement en Suisse. « La pandémie vient s’ajouter aux autres crises auxquelles le CICR fait face, qu’il s’agisse des conflits armés ou du changement climatique » explique-t-il. En effet, aucun de ces conflits n’a été résolu durant la crise sanitaire, tandis que les dangers de la pandémie accentuent la vulnérabilité des plus faibles. Aujourd’hui encore, c’est son approche d’ingénieur qui le guide. « C’est à l’EPFL que j’ai appris à réfléchir, analyser et appréhender les problèmes autrement. L’un de nos professeurs, François Frey, nous avait dit ‘Je suis surtout là pour vous enseigner à décortiquer les problèmes et trouver des solutions’. Cela est resté en moi, c’est devenu comme une devise. »
Découvrez le portrait de Robert Mardini.

LEILA SCHWERY-BOU-DIAB, CGC'99
De son cercle familial composé d’un père libanais et d’une mère suisse-allemande, Leila Schwery-Bou-Diab tire sa valeur fondatrice : l’importance de la diversité. Une valeur qu’elle partage avec l’EPFL et son campus composé de personnes aux origines géographiques et sociales si variées. « Je garde un souvenir merveilleux de mes années à l’EPFL. Nous venions tous d’horizons différents et chacun découvrait ce nouvel environnement, si bien qu’il fallait être solidaires. Je me suis très vite sentie chez moi ». En 2000, son diplôme en poche, elle débute sa carrière dans le secteur pharmaceutique en tant que consultante. Très vite, elle cherche à intégrer l’industrie proprement dite et rejoint Novartis en 2003 en tant que chimiste de production. Dès 2005, l’entreprise lui propose un rôle de cheffe de production en Irlande ainsi que la supervision des 120 personnes travaillant sur le site. Une expérience qui marque également le début de sa carrière à l’international. Après l’Irlande, son parcours la mène en Allemagne à partir de 2009, puis aux Etats-Unis en 2015, alors qu’elle est nommée Vice-Présidente pour la qualité d’Elanco, entreprise américaine spécialisée dans les produits pharmaceutiques vétérinaires. Désormais de retour en Suisse, elle est depuis 2019 la Vice-Présidente Value Chain Management de Janssen, la branche pharmaceutique du géant américain Johnson & Johnson. Un rôle très global puisqu’elle supervise l’ensemble des produits de la marque, depuis leur développement jusqu’à leur commercialisation, en passant par les choix stratégiques liés au portfolio. Très investie pour l’égalité entre femmes et hommes, Leila Schwery-Bou-Diab participe à plusieurs programmes de mentorat et est intervenue à l’EPFL en 2019 à l’occasion de la journée internationale des femmes.

Découvrez le portrait de Leila Schwery-Bou-Diab.

2019

	FLORENCE SCHNYDRIG MOSER, MA'97 C’est un double défi qui attend Florence Schnydrig Moser lorsqu’elle rejoint l’EPFL en 1992. Originaire du Valais et de langue maternelle allemande, la nécessité d’apprendre le français s’ajoute à l’exigence des études. Ce n’est pourtant que la première étape d’un parcours qui amènera cette passionnée des mathématiques vers les plus hautes positions de la finance suisse. Après un début de carrière chez UBS, Florence Schnydrig Moser rejoint Credit Suisse en 2000. Elle part en 2007 développer l’offre de produits de la banque en Australie, puis à Hong-Kong à partir de 2010. C’est durant cette période que naissent ses enfants, preuve qu’il est possible de conjuguer hautes responsabilités et vie familiale. De retour en Europe, elle prend en 2015 la tête de la section Produits, Investissements et Marketing de la marque pour la Suisse, intégrant par la même occasion son comité de direction national. Elle intègre également les conseils d’administration de Swisscard et de Twint. Florence Schnydrig Moser est nommée directrice générale de Swisscard en 2018, où elle gère 700 personnes et plus de 1,5 millions de cartes de crédit. En recevant un Alumni Award lors de la Magistrale 2019, elle soulignait l’importance de « garder sa curiosité, continuer à apprendre et ne pas oublier de s’amuser ». Autant d’ambitions qui trouvent à s’épanouir dans un environnement bancaire en pleine transformation digitale et dans lequel elle démontre une capacité d’innovation chaque jour renouvelée.
	NICOLAS CUDRÉ-MAUROUX, MX’85, PHD MX’88 Quel rapport entre un champion du monde de bobsleigh et un étudiant de l’EPFL ? Réponse : l’étude des matériaux. C’est en lisant une interview de Silvio Giobellina, bobeur cherchant à améliorer les performances de son matériel, que Nicolas Cudré-Mauroux décide de le contacter. Il en découlera une collaboration de dix ans avec pour résultat une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de 1984 pour le sportif et un doctorat en 1988 pour l’étudiant. Une expérience qui prouve l’expertise et la passion de Nicolas Cudré-Mauroux. Deux qualités qu’il met pendant 27 ans au service du groupe de chimie DuPont, spécialisé dans les matériaux polymères. Au fil d’une carrière qui, en plus de Genève, l’emmène aux Etats-Unis, au Canada et au Danemark, il occupe des postes allant de la R&D, aux acquisitions et à la direction générale du département Advanced Fibers and Nonwovens pour l'Europe. Sa carrière prend une nouvelle dimension lorsqu’il est nommé en 2015 CTO (Chief Technology Officer) de Solvay, l’un des leaders mondiaux de la chimie des spécialités. Sa mission : aligner l'organisation R&D de Solvay avec les priorités du groupe et, par exemple, développer des solutions innovantes et durables dans des domaines tels que les batteries à hautes performances ou les matériaux composites. Nicolas Cudré-Mauroux a la responsabilité de plus de 2000 personnes à travers le monde et gère un budget de 350 millions d’euros. Il a reçu un Alumni Award en 2019 et est membre du conseil d’administration du Centre National de la Recherche Scientifique en France (CNRS), membre associé de l’Académie Royale de Belgique et membre du conseil de gouvernance du Laboratoire Argonne, l’un des plus importants laboratoires de recherche américain consacré à l'énergie.

FLORENCE SCHNYDRIG MOSER, MA'97

C’est un double défi qui attend Florence Schnydrig Moser lorsqu’elle rejoint l’EPFL en 1992. Originaire du Valais et de langue maternelle allemande, la nécessité d’apprendre le français s’ajoute à l’exigence des études. Ce n’est pourtant que la première étape d’un parcours qui amènera cette passionnée des mathématiques vers les plus hautes positions de la finance suisse.
Après un début de carrière chez UBS, Florence Schnydrig Moser rejoint Credit Suisse en 2000. Elle part en 2007 développer l’offre de produits de la banque en Australie, puis à Hong-Kong à partir de 2010. C’est durant cette période que naissent ses enfants, preuve qu’il est possible de conjuguer hautes responsabilités et vie familiale. De retour en Europe, elle prend en 2015 la tête de la section Produits, Investissements et Marketing de la marque pour la Suisse, intégrant par la même occasion son comité de direction national. Elle intègre également les conseils d’administration de Swisscard et de Twint.
Florence Schnydrig Moser est nommée directrice générale de Swisscard en 2018, où elle gère 700 personnes et plus de 1,5 millions de cartes de crédit. En recevant un Alumni Award lors de la Magistrale 2019, elle soulignait l’importance de « garder sa curiosité, continuer à apprendre et ne pas oublier de s’amuser ». Autant d’ambitions qui trouvent à s’épanouir dans un environnement bancaire en pleine transformation digitale et dans lequel elle démontre une capacité d’innovation chaque jour renouvelée.

NICOLAS CUDRÉ-MAUROUX, MX’85, PHD MX’88

Quel rapport entre un champion du monde de bobsleigh et un étudiant de l’EPFL ? Réponse : l’étude des matériaux. C’est en lisant une interview de Silvio Giobellina, bobeur cherchant à améliorer les performances de son matériel, que Nicolas Cudré-Mauroux décide de le contacter. Il en découlera une collaboration de dix ans avec pour résultat une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de 1984 pour le sportif et un doctorat en 1988 pour l’étudiant.
Une expérience qui prouve l’expertise et la passion de Nicolas Cudré-Mauroux. Deux qualités qu’il met pendant 27 ans au service du groupe de chimie DuPont, spécialisé dans les matériaux polymères. Au fil d’une carrière qui, en plus de Genève, l’emmène aux Etats-Unis, au Canada et au Danemark, il occupe des postes allant de la R&D, aux acquisitions et à la direction générale du département Advanced Fibers and Nonwovens pour l'Europe. Sa carrière prend une nouvelle dimension lorsqu’il est nommé en 2015 CTO (Chief Technology Officer) de Solvay, l’un des leaders mondiaux de la chimie des spécialités. Sa mission : aligner l'organisation R&D de Solvay avec les priorités du groupe et, par exemple, développer des solutions innovantes et durables dans des domaines tels que les batteries à hautes performances ou les matériaux composites.
Nicolas Cudré-Mauroux a la responsabilité de plus de 2000 personnes à travers le monde et gère un budget de 350 millions d’euros. Il a reçu un Alumni Award en 2019 et est membre du conseil d’administration du Centre National de la Recherche Scientifique en France (CNRS), membre associé de l’Académie Royale de Belgique et membre du conseil de gouvernance du Laboratoire Argonne, l’un des plus importants laboratoires de recherche américain consacré à l'énergie.

2018

	PAULINE BAUMGARTNER-HARRIS, CH'97 En recevant l’Alumni Award qui lui était décerné lors de la Magistrale 2018, le 6 octobre dernier, Pauline Baumgartner-Harris déclarait sa fierté d’être distinguée par une École qui a su se réinventer au fil des années. Cette capacité d’adaptation est précisément l’un des marqueurs forts de sa propre carrière, elle qui obtient son diplôme de European Patent Attorney dès 2002, cinq ans seulement après celui d’ingénieure EPFL. Lorsqu’elle décroche ce second titre, son profil à la jonction de la chimie et du droit s’inscrit parfaitement dans l’activité de Firmenich, où elle travaille depuis 1998. Sa curiosité naturelle l’amène à étendre son champ d’action. Elle rejoint l’équipe business development de la division arômes, un poste au croisement du marketing, de la vente et de l’innovation qui lui permet de mieux appréhender les enjeux commerciaux. En 2008, son souhait de revenir à la propriété intellectuelle la pousse à rejoindre Nestlé au siège à Vevey, dans l’environnement très concurrentiel des glaces. C’est en 2013 que Firmenich, dont la section légale a intégré le groupe chargé des brevets, pense à elle pour supporter la division parfumerie. Son savoirfaire et sa connaissance des enjeux commerciaux lui permettent de mener au mieux sa mission dans un contexte grandissant d’ «open innovation», qui se base sur des partenariats avec des institutions académiques – dont l’EPFL – ainsi qu’avec des entreprises clientes. Cette expérience réussie amène Firmenich à lui offrir le poste clé de vice-présidente pour la propriété intellectuelle en 2016. Dans cette fonction, elle met désormais en place sa vision stratégique avec une ambition: valoriser au mieux l’innovation à travers la propriété intellectuelle.
	DÉBORAH HEINTZE, SV'12 «L’entrepreneuriat représente une source constante de défis », expliquait Déborah Heintze lors de la Magistrale 2018. Une affirmation forte venant de celle qui est la cofondatrice et directrice de l’exploitation (COO) de Lunaphore et dont le poste recoupe précisément un grand nombre de responsabilités : réglementation, opérations, marketing, développement commercial ainsi que la gestion d’une équipe de 25 personnes. En 2012, au terme de ses études à l’EPFL et après une année au Harvard-MIT Health Sciences and Technology Institute, Déborah Heintze a deux opportunités pour lancer sa carrière professionnelle. La première pour un poste confortable et bien rémunéré au sein d’une grande entreprise internationale active dans le biomédical, et la seconde pour cofonder une startup qui n’offre alors aucune garantie de pérennité. Elle choisit la voie qui peut sembler la moins sûre, mais surtout celle qui correspond le plus à ses envies : c’est ainsi que débute l’aventure de Lunaphore. L’ambition de l’entreprise? Proposer ni plus ni moins qu’une révolution médicale en diminuant le temps de diagnostic des tissus cancéreux de plusieurs heures à quelques minutes, grâce à une nouvelle technologie microfluidique. Une technique destinée à impacter aussi bien les contrôles de routine que ceux effectués durant les procédures chirurgicales, permettant ainsi de ne plus les interrompre dans l’attente d’un diagnostic et de fait d’en diminuer le nombre. Cette technologie a mis Lunaphore sur le devant de la scène, notamment à l’occasion de sa récente levée de fonds de CHF 5,3 millions. Les récompenses se sont accumulées en 2018, aussi bien pour l’entreprise, qui est montée sur le podium du très observé Top 100 des startups suisses, que pour Déborah Heintze qui a eu l’honneur de figurer dans la liste des «30 under 30» suisses du magazine Forbes. Si elle est aujourd’hui sous les feux de la rampe, Déborah Heintze souligne l’importance du travail d’équipe dans le développement de Lunaphore, et met en avant les rôles cruciaux des deux autres cofondateurs de l’entreprise, Ata Tuna Ciftlik (PhD MT’13) et Diego Gabriel Dupouy (PhD MT’16), ainsi que celui des 25 collaborateurs de l’entreprise – une équipe en croissance constante. Si de nombreuses étapes se profilent encore, en premier lieu desquelles la commercialisation des premiers dispositifs Lunaphore en 2019, le chemin parcouru par Déborah Heintze, six années seulement après l’obtention de son diplôme d’ingénieure EPFL, est d’ores et déjà une source d’inspiration pour tous les alumni. Et la preuve que si les décisions se prennent avec la tête, elles se prennent aussi avec le cœur.

PAULINE BAUMGARTNER-HARRIS, CH'97

En recevant l’Alumni Award qui lui était décerné lors de la Magistrale 2018, le 6 octobre dernier, Pauline Baumgartner-Harris déclarait sa fierté d’être distinguée par une École qui a su se réinventer au fil des années. Cette capacité d’adaptation est précisément l’un des marqueurs forts de sa propre carrière, elle qui obtient son diplôme de European Patent Attorney dès 2002, cinq ans seulement après celui d’ingénieure EPFL. Lorsqu’elle décroche ce second titre, son profil à la jonction de la chimie et du droit s’inscrit parfaitement dans l’activité de Firmenich, où elle travaille depuis 1998.
Sa curiosité naturelle l’amène à étendre son champ d’action. Elle rejoint l’équipe business development de la division arômes, un poste au croisement du marketing, de la vente et de l’innovation qui lui permet de mieux appréhender les enjeux commerciaux.
En 2008, son souhait de revenir à la propriété intellectuelle la pousse à rejoindre Nestlé au siège à Vevey, dans l’environnement très concurrentiel des glaces.
C’est en 2013 que Firmenich, dont la section légale a intégré le groupe chargé des brevets, pense à elle pour supporter la division parfumerie. Son savoirfaire et sa connaissance des enjeux commerciaux lui permettent de mener au mieux sa mission dans un contexte grandissant d’ «open innovation», qui se base sur des partenariats avec des institutions académiques – dont l’EPFL – ainsi qu’avec des entreprises clientes. Cette expérience réussie amène Firmenich à lui offrir le poste clé de vice-présidente pour la propriété intellectuelle en 2016. Dans cette fonction, elle met désormais en place sa vision stratégique avec une ambition: valoriser au mieux l’innovation à travers la propriété intellectuelle.

DÉBORAH HEINTZE, SV'12

«L’entrepreneuriat représente une source constante de défis », expliquait Déborah Heintze lors de la Magistrale 2018. Une affirmation forte venant de celle qui est la cofondatrice et directrice de l’exploitation (COO) de Lunaphore et dont le poste recoupe précisément un grand nombre de responsabilités : réglementation, opérations, marketing, développement commercial ainsi que la gestion d’une équipe de 25 personnes.
En 2012, au terme de ses études à l’EPFL et après une année au Harvard-MIT Health Sciences and Technology Institute, Déborah Heintze a deux opportunités pour lancer sa carrière professionnelle. La première pour un poste confortable et bien rémunéré au sein d’une grande entreprise internationale active dans le biomédical, et la seconde pour cofonder une startup qui n’offre alors
aucune garantie de pérennité. Elle choisit la voie qui peut sembler la moins sûre, mais surtout celle qui correspond le plus à ses envies : c’est ainsi que débute l’aventure de Lunaphore.
L’ambition de l’entreprise? Proposer ni plus ni moins qu’une révolution médicale en diminuant le temps de diagnostic des tissus cancéreux de plusieurs heures à quelques minutes, grâce à une nouvelle technologie microfluidique. Une technique destinée à impacter aussi bien les contrôles
de routine que ceux effectués durant les procédures chirurgicales, permettant ainsi de ne plus les interrompre dans l’attente d’un diagnostic et de fait d’en diminuer le nombre. Cette technologie a mis Lunaphore sur le devant de la scène, notamment à l’occasion de sa récente levée de fonds de CHF 5,3 millions. Les récompenses se sont accumulées en 2018, aussi bien pour l’entreprise, qui est montée sur le podium du très observé Top 100 des startups suisses, que pour Déborah Heintze qui a eu l’honneur de figurer dans la liste des «30 under 30» suisses du magazine Forbes.
Si elle est aujourd’hui sous les feux de la rampe, Déborah Heintze souligne l’importance du travail d’équipe dans le développement de Lunaphore, et met en avant les rôles cruciaux des deux autres
cofondateurs de l’entreprise, Ata Tuna Ciftlik (PhD MT’13) et Diego Gabriel Dupouy (PhD MT’16), ainsi que celui des 25 collaborateurs de l’entreprise – une équipe en croissance constante.
Si de nombreuses étapes se profilent encore, en premier lieu desquelles la commercialisation des premiers dispositifs Lunaphore en 2019, le chemin parcouru par Déborah Heintze, six années seulement après l’obtention de son diplôme d’ingénieure EPFL, est d’ores et déjà une source d’inspiration pour tous les alumni. Et la preuve que si les décisions se prennent avec la tête, elles se prennent aussi avec le cœur.

2017

	CLAUDIA DE RHAM, PH'01 Claudia de Rham est née le 29 mars 1978 à Lausanne. Elle obtient son diplôme EPFL en 2001 et effectue par la suite une thèse à l’Université de Cambridge. Après deux post-docs effectués au Canada de 2005 à 2009, elle obtient un poste de professeure boursière du Fonds National Suisse au Département de physique théorique de l’Université de Genève, qu’elle occupe de 2010 à 2011. C’est durant cette période que sa carrière prend un nouveau virage. Les travaux de Claudia de Rham l’amènent à remettre en question l’un des postulats de la théorie d’Einstein selon lequel la particule de la gravité – le graviton - n’aurait pas de masse et propose ainsi une théorie nouvelle pour expliquer l'expansion de l’univers, un phénomène observé mais non résolu par la communauté scientifique. Ses recherches en font aujourd'hui une référence internationale dans le domaine de la cosmologie et inspirent de nombreux chercheurs dont les travaux portent sur la création de l’univers ou la gravité.
	MATTIA BINOTTO, GM'94 Mattia Binotto est né le 3 novembre 1969 à Lausanne. Diplômé de l'EPFL en Génie Mécanique en 1994, il poursuit ses études avec un Master en ingénierie automobile à Modène (Italie). Il rejoint Ferrari en tant qu'ingénieur test moteur sur les essais Formule 1 en 1995, puis occupe le même poste sur les grand prix de 1997 à 2003. Il devient en 2004 ingénieur moteur sur les grand prix, et travaille comme ingénieur personnel de Michael Schumacher; puis en 2007 devient ingénieur en chef et en 2009 Chef moteur en charge du système KERS. Nommé Directeur adjoint aux moteurs et à l'électronique embarquée en octobre 2013, il est nommé le 27 juillet 2016 Directeur technique de la Scuderia Ferrari.

CLAUDIA DE RHAM, PH'01

Claudia de Rham est née le 29 mars 1978 à Lausanne. Elle obtient son diplôme EPFL en 2001 et effectue par la suite une thèse à l’Université de Cambridge. Après deux post-docs effectués au Canada de 2005 à 2009, elle obtient un poste de professeure boursière du Fonds National Suisse au Département de physique théorique de l’Université de Genève, qu’elle occupe de 2010 à 2011. C’est durant cette période que sa carrière prend un nouveau virage. Les travaux de Claudia de Rham l’amènent à remettre en question l’un des postulats de la théorie d’Einstein selon lequel la particule de la gravité – le graviton - n’aurait pas de masse et propose ainsi une théorie nouvelle pour expliquer l'expansion de l’univers, un phénomène observé mais non résolu par la communauté scientifique. Ses recherches en font aujourd'hui une référence internationale dans le domaine de la cosmologie et inspirent de nombreux chercheurs dont les travaux portent sur la création de l’univers ou la gravité.

MATTIA BINOTTO, GM'94

Mattia Binotto est né le 3 novembre 1969 à Lausanne. Diplômé de l'EPFL en Génie Mécanique en 1994, il poursuit ses études avec un Master en ingénierie automobile à Modène (Italie). Il rejoint Ferrari en tant qu'ingénieur test moteur sur les essais Formule 1 en 1995, puis occupe le même poste sur les grand prix de 1997 à 2003.
Il devient en 2004 ingénieur moteur sur les grand prix, et travaille comme ingénieur personnel de Michael Schumacher; puis en 2007 devient ingénieur en chef et en 2009 Chef moteur en charge du système KERS. Nommé Directeur adjoint aux moteurs et à l'électronique embarquée en octobre 2013, il est nommé le 27 juillet 2016 Directeur technique de la Scuderia Ferrari.

2016

	IRINA DU BOIS, CGC’70 Née en Roumanie, Irina du Bois reçoit un diplôme en chimie de l’EPFL en 1970 et entre chez Nestlé dans la réglementation alimentaire. Elle gravit les échelons de la firme de Vevey pour atteindre les fonctions de directrice adjointe responsable des affaires réglementaires et environnementales. Elle siège au Conseil d’Administration de Givaudan suite à son départ de Nestlé. Suite au décès de son mari, professeur d’histoire à l’IHEID de Genève, en 2007, elle crée et préside la Fondation Pierre du Bois afin de soutenir la recherche en histoire du temps présent. Pour mener à bien cette mission, elle obtient en 2016 un master en histoire internationale à l’IHEID.
	ROLAND LOOS, EL ’87 Luxembourgeois d’origine, Roland Loos étudie le génie électrique à l’EPFL dont il diplôme en 1987. Après quelques années dans la recherche et un poste d’ingénieur à l’Etat de Vaud, il rejoint le domaine de la communication satellitaire chez les PTT. En 2000, il crée sa propre entreprise, NewSat Communication, qui propose des solutions de communication à des grands groupes pétroliers et gaziers. Succès commercial, NewSat fusionne avec un groupe américain, lequel est racheté par Panasonic Avionics Corporation en 2015. Roland Loos donne dès lors une partie de son temps aux projets MOOCs de l’EPFL en Afrique, investit et administre des start-ups du campus et soutient financièrement des travaux du laboratoire du Prof. Courtine.
	SILVIO NAPOLI, MX ’89 Silvio Napoli est né à Rome en 1965. Il est diplômé de l’EPFL en sciences des matériaux en 1989. Après quelques années dans l’industrie chez Dow Chemical en Allemagne et un diplôme MBA de la Harvard Business School, M. Napoli rejoint le groupe Schindler en 1994 et pilote l’implantation du groupe sur le marché indien. S’en suit une brillante carrière de plus de 20 années au sein du groupe, dont il est nommé CEO en janvier 2014, fonction occupée jusqu’en avril 2016. A cette date, il est nommé Président du Conseil d’Administration Exécutif du Groupe.

IRINA DU BOIS, CGC’70

Née en Roumanie, Irina du Bois reçoit un diplôme en chimie de l’EPFL en 1970 et entre chez Nestlé dans la réglementation alimentaire. Elle gravit les échelons de la firme de Vevey pour atteindre les fonctions de directrice adjointe responsable des affaires réglementaires et environnementales. Elle siège au Conseil d’Administration de Givaudan suite à son départ de Nestlé. Suite au décès de son mari, professeur d’histoire à l’IHEID de Genève, en 2007, elle crée et préside la Fondation Pierre du Bois afin de soutenir la recherche en histoire du temps présent. Pour mener à bien cette mission, elle obtient en 2016 un master en histoire internationale à l’IHEID.

ROLAND LOOS, EL ’87

Luxembourgeois d’origine, Roland Loos étudie le génie électrique à l’EPFL dont il diplôme en 1987. Après quelques années dans la recherche et un poste d’ingénieur à l’Etat de Vaud, il rejoint le domaine de la communication satellitaire chez les PTT. En 2000, il crée sa propre entreprise, NewSat Communication, qui propose des solutions de communication à des grands groupes pétroliers et gaziers. Succès commercial, NewSat fusionne avec un groupe américain, lequel est racheté par Panasonic Avionics Corporation en 2015. Roland Loos donne dès lors une partie de son temps aux projets MOOCs de l’EPFL en Afrique, investit et administre des start-ups du campus et soutient financièrement des travaux du laboratoire du Prof. Courtine.

SILVIO NAPOLI, MX ’89

Silvio Napoli est né à Rome en 1965. Il est diplômé de l’EPFL en sciences des matériaux en 1989. Après quelques années dans l’industrie chez Dow Chemical en Allemagne et un diplôme MBA de la Harvard Business School, M. Napoli rejoint le groupe Schindler en 1994 et pilote l’implantation du groupe sur le marché indien. S’en suit une brillante carrière de plus de 20 années au sein du groupe, dont il est nommé CEO en janvier 2014, fonction occupée jusqu’en avril 2016. A cette date, il est nommé Président du Conseil d’Administration Exécutif du Groupe.

2015

	YVES PATERNOT, PH ’67 (DÉCÉDÉ) Diplomé de l’EPFL en physique, Yves Paternot a commencé sa carrière chez IBM. Après un MBA à la Harvard Business School en 1971, il a lancé la branche américaine de Adia SA - l’entreprise lausannoise pionnière du travail temporaire qui deviendra Adecco en 1996. Ayant par la suite développé les activités d’Adia en Europe, au Japon et au Canada, il est devenu CEO du groupe à la fin des années 80. Dans les années 90, Yves Paternot s’est consacré à la création et au développement d’entreprises dans les technologies médicales, en commercialisant notamment des projets issus de recherches à l’EPFL et au CHUV. Il a co-fondé la société Oncoethix en 2007, une entreprise de biotechnologie qui se concentre sur le développement de molécules anti-cancer prometteuses. L’entreprise a été revendue à Merck en 2014. De 2005 à 2015, il a présidé la Fondation ISREC (Institut Suisse de recherche expérimentale sur le cancer), où il a piloté le projet du nouveau centre suisse du cancer à Lausanne, en collaboration rapprochée avec l’EPFL et l’UNIL. Yves Paternot a également présidé la fondation Nelia et Amadeo Barletta pour la promotion des traitements individualisés du cancer et est membre du Conseil de Fondation de la Fondation Leenaards (qui soutient des œuvres de bien public dans le domaine de la culture et de la science sur l’arc lémanique). Yves Paternot est décédé en février 2016.
	CAMILLE VIAL, MA ’01 Camille Vial a étudié les mathématiques à l’EPFL dont elle est sortie diplômée en 2001. Issue d’une grande famille de banquier d’origine française, Camille Vial a choisi de se frotter aux métiers de la finance dès la fin de son cursus. Polyvalente, elle a d’abord travaillé aux fonds de placement chez Mirabaud à Genève, puis à la stratégie d’investissement et aux ressources humaines de cette même banque. Elle a aussi exploré des filières hors de Suisse dès 2006, avec un passage chez Mirabaud Securities à Londres, et s’est perfectionnée dans d’autres institutions financières comme Lloyd Georges Management et Tim Tacci International. En 2009, de retour à Genève, elle a pris la tête de l’unité Portfolio Management de Mirabaud. En 2011, à 33 ans, Camille Vial a été choisie pour intégrer le collège des Associés, première femme dans l’histoire de l’institution à occuper un tel poste. En parallèle de ces fonctions dirigeantes chez Mirabaud, elle siège au Comité directeur de la Fédération des entreprises romandes (FER) ainsi qu’au Comité « Stratégie et Surveillance » de Sustainable Finance Geneva.
	IGOR PERISIC, MA ’91 Diplômé de l’EPFL en mathématiques en 1991, Igor Perisic poursuit sa formation par un doctorat en statistiques à l’Université de Harvard. Il a ensuite commencé sa carrière dans l’industrie en Silicon Valley, d’abord dans la start-up de software Entopia avant un bref retour sur les bancs de Stanford pour une année de post grade. Après une seconde expérience start-up en tant que CTO de Healthline.com, un site d’information sur la santé, Igor Perisic a intégré les géants de l’informatique, avec une année chez Microsoft comme chef de produits dans leur unité de recherche. Puis, Igor Perisic a rejoint LinkedIn en octobre 2007, alors que l’entreprise n’avait que 4 ans, comme directeur de l’ingénierie responsable du moteur de recherche, des recommandations algorithmiques pour la personnalisation du site et de l’infrastructure des données. Il y occupe actuellement la fonction de Vice-Président pour l’ingénierie.

YVES PATERNOT, PH ’67 (DÉCÉDÉ)

Diplomé de l’EPFL en physique, Yves Paternot a commencé sa carrière chez IBM. Après un MBA à la Harvard Business School en 1971, il a lancé la branche américaine de Adia SA - l’entreprise lausannoise pionnière du travail temporaire qui deviendra Adecco en 1996. Ayant par la suite développé les activités d’Adia en Europe, au Japon et au Canada, il est devenu CEO du groupe à la fin des années 80. Dans les années 90, Yves Paternot s’est consacré à la création et au développement d’entreprises dans les technologies médicales, en commercialisant notamment des projets issus de recherches à l’EPFL et au CHUV. Il a co-fondé la société Oncoethix en 2007, une entreprise de biotechnologie qui se concentre sur le développement de molécules anti-cancer prometteuses. L’entreprise a été revendue à Merck en 2014.
De 2005 à 2015, il a présidé la Fondation ISREC (Institut Suisse de recherche expérimentale sur le cancer), où il a piloté le projet du nouveau centre suisse du cancer à Lausanne, en collaboration rapprochée avec l’EPFL et l’UNIL. Yves Paternot a également présidé la fondation Nelia et Amadeo Barletta pour la promotion des traitements individualisés du cancer et est membre du Conseil de Fondation de la Fondation Leenaards (qui soutient des œuvres de bien public dans le domaine de la culture et de la science sur l’arc lémanique). Yves Paternot est décédé en février 2016.

CAMILLE VIAL, MA ’01

Camille Vial a étudié les mathématiques à l’EPFL dont elle est sortie diplômée en 2001. Issue d’une grande famille de banquier d’origine française, Camille Vial a choisi de se frotter aux métiers de la finance dès la fin de son cursus. Polyvalente, elle a d’abord travaillé aux fonds de placement chez Mirabaud à Genève, puis à la stratégie d’investissement et aux ressources humaines de cette même banque. Elle a aussi exploré des filières hors de Suisse dès 2006, avec un passage chez Mirabaud Securities à Londres, et s’est perfectionnée dans d’autres institutions financières comme Lloyd Georges Management et Tim Tacci International.
En 2009, de retour à Genève, elle a pris la tête de l’unité Portfolio Management de Mirabaud. En 2011, à 33 ans, Camille Vial a été choisie pour intégrer le collège des Associés, première femme dans l’histoire de l’institution à occuper un tel poste. En parallèle de ces fonctions dirigeantes chez Mirabaud, elle siège au Comité directeur de la Fédération des entreprises romandes (FER) ainsi qu’au Comité « Stratégie et Surveillance » de Sustainable Finance Geneva.

IGOR PERISIC, MA ’91

Diplômé de l’EPFL en mathématiques en 1991, Igor Perisic poursuit sa formation par un doctorat en statistiques à l’Université de Harvard. Il a ensuite commencé sa carrière dans l’industrie en Silicon Valley, d’abord dans la start-up de software Entopia avant un bref retour sur les bancs de Stanford pour une année de post grade. Après une seconde expérience start-up en tant que CTO de Healthline.com, un site d’information sur la santé, Igor Perisic a intégré les géants de l’informatique, avec une année chez Microsoft comme chef de produits dans leur unité de recherche. Puis, Igor Perisic a rejoint LinkedIn en octobre 2007, alors que l’entreprise n’avait que 4 ans, comme directeur de l’ingénierie responsable du moteur de recherche, des recommandations algorithmiques pour la personnalisation du site et de l’infrastructure des données. Il y occupe actuellement la fonction de Vice-Président pour l’ingénierie.

2014

	LAURE DE SAINT DENIS, MA'85 Laure de Saint Denis, diplômée EPFL en mathématiques en 1985, a d'abord rejoint Procter & Gamble France avant d’intégrer Hewlett Packard en 1988, puis France Télécom Orange en 2007 en tant que directrice marketing du groupe. Depuis 2012, elle occupe le poste de directrice marketing au sein de la division Défense et Aérospatial chez Airbus.
	JACQUES DE SAUSSURE, MA'75 Diplômé EPFL en mathématiques en 1985, Jacques de Saussure a enrichi son parcours scientifique d’un master en gestion d’entreprise et finance du Massachusetts Institute où il ne côtoya pas moins de six prix Nobel d’économie. En 1980, il intègre Pictet, une des plus grandes banques privées de Suisse. Il y effectue un parcours remarquable puisqu’il est associé senior depuis 2010 du groupe Pictet.

LAURE DE SAINT DENIS, MA'85

Laure de Saint Denis, diplômée EPFL en mathématiques en 1985, a d'abord rejoint Procter & Gamble France avant d’intégrer Hewlett Packard en 1988, puis France Télécom Orange en 2007 en tant que directrice marketing du groupe. Depuis 2012, elle occupe le poste de directrice marketing au sein de la division Défense et Aérospatial chez Airbus.

JACQUES DE SAUSSURE, MA'75

Diplômé EPFL en mathématiques en 1985, Jacques de Saussure a enrichi son parcours scientifique d’un master en gestion d’entreprise et finance du Massachusetts Institute où il ne côtoya pas moins de six prix Nobel d’économie. En 1980, il intègre Pictet, une des plus grandes banques privées de Suisse. Il y effectue un parcours remarquable puisqu’il est associé senior depuis 2010 du groupe Pictet.

2013

	JACQUES BAUR, PH ‘81 Directeur de la recherche chez Rolex SA, Jacques Baur obtient son diplôme d’ingénieur-physicien en 1981 dans le domaine des semi-conducteurs. Il poursuit avec un doctorat et défend sa thèse en physique métallurgique expérimentale. En 1994, il débute sa carrière chez Rolex en créant un groupe de recherche en matériaux pour l’horlogerie. En 2007 il est nommé directeur R&D de Rolex. Jacques Baur s’investit également pour la formation des ingénieurs, il est notamment membre du comité directeur de CCMX de l’EPFL.
	CHRISTIAN POSSE, MA ‘88 Gestionnaire des programmes en technologie chez Google, Christian Posse est diplômé mathématiques en 1988. Il obtient son doctorat en 1993 et part à Stanford assumer un post doctorat grâce à une bourse du fond national. Quelques années plus tard, il décide d’appliquer sa recherche à la solution de problèmes réels. Il devient un spécialiste du data mining et travaille pour plusieurs startups. Ses algorithmes et ses modèles sont des précurseurs des réseaux sociaux qui exploseront quelques années plus tard. Cisco, Linkedln puis Google viennent ponctuer son parcours exceptionnel.

JACQUES BAUR, PH ‘81

Directeur de la recherche chez Rolex SA, Jacques Baur obtient son diplôme d’ingénieur-physicien en 1981 dans le domaine des semi-conducteurs. Il poursuit avec un doctorat et défend sa thèse en physique métallurgique expérimentale. En 1994, il débute sa carrière chez Rolex en créant un groupe de recherche en matériaux pour l’horlogerie. En 2007 il est nommé directeur R&D de Rolex. Jacques Baur s’investit également pour la formation des ingénieurs, il est notamment membre du comité directeur de CCMX de l’EPFL.

CHRISTIAN POSSE, MA ‘88

Gestionnaire des programmes en technologie chez Google, Christian Posse est diplômé mathématiques en 1988. Il obtient son doctorat en 1993 et part à Stanford assumer un post doctorat grâce à une bourse du fond national. Quelques années plus tard, il décide d’appliquer sa recherche à la solution de problèmes réels. Il devient un spécialiste du data mining et travaille pour plusieurs startups. Ses algorithmes et ses modèles sont des précurseurs des réseaux sociaux qui exploseront quelques années plus tard. Cisco, Linkedln puis Google viennent ponctuer son parcours exceptionnel.

2012

	HORST HIPPLER, PHD'74 Horst Hippler a passé son doctorat à l’EPFL en 1974, après avoir obtenu en 1970 un diplôme en sciences physiques à Göttingen en Allemagne d’où il est originaire. Après un détour par les Etats-Unis, il revient à l’université de Göttingen où il est nommé professeur en 1988. Puis, les titres académiques s’enchaînent : professeur à la Faculté de Chimie de l'Université de Karlsruhe (TH), président de l'Université de Karlsruhe (TH), président fondateur de la fusion des Instituts allemand de la Technologie, président de la Conférence nationale des recteurs de Bade-Wurtemberg et président de la Confédération Européenne des Universités du Rhin supérieur. Enfin, il est élu à la tête du réseau européen des universités techniques et en 2012 président de la conférence des recteurs d’universités allemands. Une carrière comme la sienne a forcément reçu nombre de distinctions: Commandeur de l'ordre des Palmes Académiques en 2007, membre de l'Académie allemande des sciences techniques en 2009, Dr. honoris causa en 2011 (Arts et Métiers ParisTech), membre correspondant des classes de mathématiques-physiques à l’Académie des Sciences de Göttingen et membre du conseil d'administration de l'Ecole Polytechnique ParisTech.
	AYMERIC SALLIN, PH'00 Aymeric Sallin a obtenu son diplôme d’ingénieur physicien à l’EPFL en 2000. En 2002 à Zurich, il fonde NanoDimension, première société de capital-risque exclusivement dédiée aux nanotechnologies. En 2008, il donne à NanoDimension une dimension globale en ouvrant des bureaux au coeur de la Silicon Valley. NanoDimension est l’investisseur privé dédié aux nanotechnologies le plus important de la planète et Aymeric fut un acteur clé pour lever des fonds investis dans les startups avec lesquelles il travaille et dont il siège aux conseils d’administration. Reconnu comme l’un des leaders des nanotechnologies et de l’innovation, Aymeric a rejoint en 2013 les «Young Global Leaders » du World Economic Forum, a été élu l’une des 300 personnes les plus influentes de Suisse par Bilan en 2011, 2012 et 2013 et l’un des top 20 managers de moins de 40 ans de Suisse en 2010.

HORST HIPPLER, PHD'74

Horst Hippler a passé son doctorat à l’EPFL en 1974, après avoir obtenu en 1970 un diplôme en sciences physiques à Göttingen en Allemagne d’où il est originaire. Après un détour par les Etats-Unis, il revient à l’université de Göttingen où il est nommé professeur en 1988. Puis, les titres académiques s’enchaînent : professeur à la Faculté de Chimie de l'Université de Karlsruhe (TH), président de l'Université de Karlsruhe (TH), président fondateur de la fusion des Instituts allemand de la Technologie, président de la Conférence nationale des recteurs de Bade-Wurtemberg et président de la Confédération Européenne des Universités du Rhin supérieur. Enfin, il est élu à la tête du réseau européen des universités techniques et en 2012 président de la conférence des recteurs d’universités allemands. Une carrière comme la sienne a forcément reçu nombre de distinctions: Commandeur de l'ordre des Palmes Académiques en 2007, membre de l'Académie allemande des sciences techniques en 2009, Dr. honoris causa en 2011 (Arts et Métiers ParisTech), membre correspondant des classes de mathématiques-physiques à l’Académie des Sciences de Göttingen et membre du conseil d'administration de l'Ecole Polytechnique ParisTech.

AYMERIC SALLIN, PH'00

Aymeric Sallin a obtenu son diplôme d’ingénieur physicien à l’EPFL en 2000. En 2002 à Zurich, il fonde NanoDimension, première société de capital-risque exclusivement dédiée aux nanotechnologies. En 2008, il donne à NanoDimension une dimension globale en ouvrant des bureaux au coeur de la Silicon Valley. NanoDimension est l’investisseur privé dédié aux nanotechnologies le plus important de la planète et Aymeric fut un acteur clé pour lever des fonds investis dans les startups avec lesquelles il travaille et dont il siège aux conseils d’administration. Reconnu comme l’un des leaders des nanotechnologies et de l’innovation, Aymeric a rejoint en 2013 les «Young Global Leaders » du World Economic Forum, a été élu l’une des 300 personnes les plus influentes de Suisse par Bilan en 2011, 2012 et 2013 et l’un des top 20 managers de moins de 40 ans de Suisse en 2010.

2011

	ANDRÉ BORSCHBERG GM ‘77 Né à Zürich, André Borschberg obtient son diplôme d’ingénieur en Génie mécanique et thermodynamique à l’EPFL en 1977. Il est également licencié du MIT en science du management. Pour lancer sa carrière, il part travailler chez McKinsey pendant 5 ans où il acquiert une grande expérience d’administrateur et de créateur d’entreprises. Par la suite, il co-fonde une société de capital-risque, monte deux entreprises de technologie et s’engage en faveur des Restos du Cœur et de l’aide aux malades. André Borschberg est membre d’associations de référence comme la prestigieuse Young Presidents’ Organization et l’Organisation des chefs exécutifs. Passionné d’aviation, il accomplit sa formation de pilote à l’école des Forces aériennes suisses et pilote professionnellement avions et hélicoptère depuis plus de 20 ans. En 2003, André Borschberg s’associe à Bertrand Piccard pour lancer Solar Impulse, projet innovateur d’avion solaire dont il devient le CEO. Il met ses talents de chef d’entreprise au service des 65 personnes qui composent l’équipe du projet et ses talents de pilote au service de l’avion. Ainsi, le 7 juillet 2010, il effectue pour la première fois un vol de 26 heures avec l’avion Solar Impulse, démontrant ainsi la possibilité de voler jour et nuit au moyen de l’énergie solaire.
	ALAIN FUCHS, CH ‘76 Lausannois de naissance, Alain Fuchs a obtenu son diplôme d’ingénieur chimiste à l’EPFL en 1976 et son doctorat ès sciences de l'Université Paris-Sud 11 - Orsay en 1983. Il a ensuite été nommé professeur à l'Université Pierre-et-Marie-Curie. En 2000, Alain Fuchs a fondé et dirigé le Laboratoire de Chimie-Physique d'Orsay, puis, a été nommé président de l'Agrégation externe de chimie, et président de la Section 13 du Comité national de la recherche scientifique. De plus, pendant qu’il exerce ces activités prestigieuses, il est nommé directeur de Chimie ParisTech. Enfin, en 2010, il devient le nouveau président-directeur général du CNRS. A côté de cela, Alain Fuchs est également Fellow of the Royal Society of Chemistry, membre des bureaux éditoriaux des revues Molecular Simulation et Physical Chemistry Chemical Physics, et membre du bureau de l’International Adsorption Society. Il a en plus été honoré de plusieurs décorations : Chevalier des Palmes académiques en 1996 et Chevalier de la Légion d'honneur en 2010.

ANDRÉ BORSCHBERG GM ‘77

Né à Zürich, André Borschberg obtient son diplôme d’ingénieur en Génie mécanique et thermodynamique à l’EPFL en 1977. Il est également licencié du MIT en science du management. Pour lancer sa carrière, il part travailler chez McKinsey pendant 5 ans où il acquiert une grande expérience d’administrateur et de créateur d’entreprises. Par la suite, il co-fonde une société de capital-risque, monte deux entreprises de technologie et s’engage en faveur des Restos du Cœur et de l’aide aux malades. André Borschberg est membre d’associations de référence comme la prestigieuse Young Presidents’ Organization et l’Organisation des chefs exécutifs. Passionné d’aviation, il accomplit sa formation de pilote à l’école des Forces aériennes suisses et pilote professionnellement avions et hélicoptère depuis plus de 20 ans. En 2003, André Borschberg s’associe à Bertrand Piccard pour lancer Solar Impulse, projet innovateur d’avion solaire dont il devient le CEO. Il met ses talents de chef d’entreprise au service des 65 personnes qui composent l’équipe du projet et ses talents de pilote au service de l’avion. Ainsi, le 7 juillet 2010, il effectue pour la première fois un vol de 26 heures avec l’avion Solar Impulse, démontrant ainsi la possibilité de voler jour et nuit au moyen de l’énergie solaire.

ALAIN FUCHS, CH ‘76

Lausannois de naissance, Alain Fuchs a obtenu son diplôme d’ingénieur chimiste à l’EPFL en 1976 et son doctorat ès sciences de l'Université Paris-Sud 11 - Orsay en 1983. Il a ensuite été nommé professeur à l'Université Pierre-et-Marie-Curie.
En 2000, Alain Fuchs a fondé et dirigé le Laboratoire de Chimie-Physique d'Orsay, puis, a été nommé président de l'Agrégation externe de chimie, et président de la Section 13 du Comité national de la recherche scientifique. De plus, pendant qu’il exerce ces activités prestigieuses, il est nommé directeur de Chimie ParisTech. Enfin, en 2010, il devient le nouveau président-directeur général du CNRS.
A côté de cela, Alain Fuchs est également Fellow of the Royal Society of Chemistry, membre des bureaux éditoriaux des revues Molecular Simulation et Physical Chemistry Chemical Physics, et membre du bureau de l’International Adsorption Society. Il a en plus été honoré de plusieurs décorations : Chevalier des Palmes académiques en 1996 et Chevalier de la Légion d'honneur en 2010.

2010

	PHILIPPE PETITPIERRE, GR'75 Philippe Petitpierre a obtenu son diplôme d’ingénieur EPFL en Sciences de l’Environnement (Génie rural) en 1975. Il obtient successivement deux Master de l’EPFL, le premier en Sciences de l’Environnement en 1977 et le second en Energie en 1982. Après avoir passé quelques années comme assistant puis chargé de cours à l’EPFL, il rejoint l’industrie gazière suisse en 1982. Il réalise plusieurs gazoducs à haute pression, entre autre le gazoduc sous-lacustre du Lac Léman en 1995. Il quitte ses fonctions d’ingénieurs de terrain en 1997, et rejoint la Direction de plusieurs sociétés de distribution de gaz, sociétés dont il prendra la présidence en 2007, après avoir fondé le Groupe Holdigaz en 2005, qui regroupe aujourd’hui 16 sociétés.En 2010 il dirige le premier forage gazier à grande profondeur pour rechercher du gaz naturel en Suisse romande. Depuis 2013 il préside aussi la société de transport de gaz naturel GAZNAT et ses sociétés filiales Petrosvibri, Fingaz et Unigaz.Il représente l’Industrie gazière suisse aux plans européen (EUROGAS) et international (IGU - International Gas Union).Membre de nombreux conseils d’administrations, dans le domaine de l’énergie, de la finance et de la mobilité, Philippe Petitpierre est actif sur le plan cantonal, par son implication politique. Il fonde en 1993 le Développement Economique Vaudois, dont il assume toujours la Présidence.Depuis son entrée dans l’industrie gazière, Philippe Petitpierre a toujours conservé un lien étroit avec l’EPFL, d’abord comme chargé de cours au IIIème cycle en Energie pendant près de 15 ans, puis ensuite comme Président de l’IML – EPFL (Institut international de management pour la logistique) fonction qu’il assume toujours.
	CHRISTOPHE BECK, GM'91 Christophe Beck est le président international d’Ecolab, leader mondial du traitement d’eau, des technologies chimiques d’exploration pétrolière, de la sécurité alimentaire, et de la prévention d’infections. Christophe Beck est aujourd’hui chargé de faire évoluer dans plus de 170 pays cette entreprise pesant près de 14 milliards de dollars et comptant 45’000 collaborateurs dans le monde.Avant de rejoindre Ecolab, Christophe Beck était responsable des ventes pour l’Europe chez Nestlé. Plus tôt dans sa carrière, il avait également travaillé sur plusieurs projets de l’Agence spatiale européenne.En 2006, Christophe Beck a été nommé «Young Global Leader» du World Economic Forum pour ses réalisations et son engagement à construire un monde meilleur. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Génie Mécanique de l’EPFL obtenu en 1991 et fait partie du conseil de la Chambre de Commerce Suisse-Américaine.

PHILIPPE PETITPIERRE, GR'75

Philippe Petitpierre a obtenu son diplôme d’ingénieur EPFL en Sciences de l’Environnement (Génie rural) en 1975. Il obtient successivement deux Master de l’EPFL, le premier en Sciences de l’Environnement en 1977 et le second en Energie en 1982. Après avoir passé quelques années comme assistant puis chargé de cours à l’EPFL, il rejoint l’industrie gazière suisse en 1982. Il réalise plusieurs gazoducs à haute pression, entre autre le gazoduc sous-lacustre du Lac Léman en 1995. Il quitte ses fonctions d’ingénieurs de terrain en 1997, et rejoint la Direction de plusieurs sociétés de distribution de gaz, sociétés dont il prendra la présidence en 2007, après avoir fondé le Groupe Holdigaz en 2005, qui regroupe aujourd’hui 16 sociétés.En 2010 il dirige le premier forage gazier à grande profondeur pour rechercher du gaz naturel en Suisse romande. Depuis 2013 il préside aussi la société de transport de gaz naturel GAZNAT et ses sociétés filiales Petrosvibri, Fingaz et Unigaz.Il représente l’Industrie gazière suisse aux plans européen (EUROGAS) et international (IGU - International Gas Union).Membre de nombreux conseils d’administrations, dans le domaine de l’énergie, de la finance et de la mobilité, Philippe Petitpierre est actif sur le plan cantonal, par son implication politique. Il fonde en 1993 le Développement Economique Vaudois, dont il assume toujours la Présidence.Depuis son entrée dans l’industrie gazière, Philippe Petitpierre a toujours conservé un lien étroit avec l’EPFL, d’abord comme chargé de cours au IIIème cycle en Energie pendant près de 15 ans, puis ensuite comme Président de l’IML – EPFL (Institut international de management pour la logistique) fonction qu’il assume toujours.

CHRISTOPHE BECK, GM'91

Christophe Beck est le président international d’Ecolab, leader mondial du traitement d’eau, des technologies chimiques d’exploration pétrolière, de la sécurité alimentaire, et de la prévention d’infections. Christophe Beck est aujourd’hui chargé de faire évoluer dans plus de 170 pays cette entreprise pesant près de 14 milliards de dollars et comptant 45’000 collaborateurs dans le monde.Avant de rejoindre Ecolab, Christophe Beck était responsable des ventes pour l’Europe chez Nestlé. Plus tôt dans sa carrière, il avait également travaillé sur plusieurs projets de l’Agence spatiale européenne.En 2006, Christophe Beck a été nommé «Young Global Leader» du World Economic Forum pour ses réalisations et son engagement à construire un monde meilleur. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en Génie Mécanique de l’EPFL obtenu en 1991 et fait partie du conseil de la Chambre de Commerce Suisse-Américaine.

2009

	FRANCK RIBOUD, GM'81 Franck Riboud a obtenu son diplôme d’ingénieur en Génie Mécanique à l’EPFL en 1981, après quoi, il intègre le groupe Danone où il gravit les échelons jusqu’à en devenir Président Directeur Général en 1996. Cependant, il ne s’arrête pas en si bon chemin : en parallèle à cette brillante carrière, Franck Riboud est également administrateur de Renault, de Lacoste et du Groupe ONA – premier groupe industriel et financier privé marocain – et également membre du Conseil de Surveillance d’Accor. En mars 2006, il rejoint le Conseil d’Administration de GAIN, Global Alliance for Improved Nutrition, fondation suisse dont l’objectif est de permettre à toute personne dans le monde d’avoir accès à une alimentation saine et équilibrée. Enfin, depuis 2007, il est Président de Danone Communities, une structure de financement visant à favoriser le développement d’entreprises dont la vocation première est la maximisation d’objectifs sociaux et non celle de leur seul profit.
	CHARLES HAUSER, PH'67 DR'72 Charles Hauser est ingénieur Physicien depuis 1967 et Dr. depuis 1972. Il est le fondateur de la société HCT spécialisée dans les procédés de sciage de tranches de silicium. Dans les années 80, HCT fut durant quelques années l'unique fabricant et de ce fait leader mondial des scies multi-fils à abrasif libre avant d'être copier par les quelques fabricants capables de maitriser cette technologie. Les machines du début avaient la capacité de découper 200 tranches de silicium à la fois avec une perte de sciage beaucoup plus faible que les autres procédés du moment mais qui aujourd'hui sont capables de scier plusieurs milliers de tranches simultanément et dont les diamètres et l'épaisseur ne sont pas limités. HCT a été reprise récemment par l’entreprise américaine Applied Materials et qui a déplacé ses activités en Chine, mais cette technologie est toujours à l’avant-garde de la fabrication des tranches de silicium. Aujourd'hui que ce soit votre computer, votre téléphone portable ou une quelconque memory card, un ou plusieurs de ses composants ont immanquablement passé par l'une de ces machines.

FRANCK RIBOUD, GM'81

Franck Riboud a obtenu son diplôme d’ingénieur en Génie Mécanique à l’EPFL en 1981, après quoi, il intègre le groupe Danone où il gravit les échelons jusqu’à en devenir Président Directeur Général en 1996. Cependant, il ne s’arrête pas en si bon chemin : en parallèle à cette brillante carrière, Franck Riboud est également administrateur de Renault, de Lacoste et du Groupe ONA – premier groupe industriel et financier privé marocain – et également membre du Conseil de Surveillance d’Accor. En mars 2006, il rejoint le Conseil d’Administration de GAIN, Global Alliance for Improved Nutrition, fondation suisse dont l’objectif est de permettre à toute personne dans le monde d’avoir accès à une alimentation saine et équilibrée. Enfin, depuis 2007, il est Président de Danone Communities, une structure de financement visant à favoriser le développement d’entreprises dont la vocation première est la maximisation d’objectifs sociaux et non celle de leur seul profit.

CHARLES HAUSER, PH'67 DR'72

Charles Hauser est ingénieur Physicien depuis 1967 et Dr. depuis 1972. Il est le fondateur de la société HCT spécialisée dans les procédés de sciage de tranches de silicium. Dans les années 80, HCT fut durant quelques années l'unique fabricant et de ce fait leader mondial des scies multi-fils à abrasif libre avant d'être copier par les quelques fabricants capables de maitriser cette technologie. Les machines du début avaient la capacité de découper 200 tranches de silicium à la fois avec une perte de sciage beaucoup plus faible que les autres procédés du moment mais qui aujourd'hui sont capables de scier plusieurs milliers de tranches simultanément et dont les diamètres et l'épaisseur ne sont pas limités. HCT a été reprise récemment par l’entreprise américaine Applied Materials et qui a déplacé ses activités en Chine, mais cette technologie est toujours à l’avant-garde de la fabrication des tranches de silicium. Aujourd'hui que ce soit votre computer, votre téléphone portable ou une quelconque memory card, un ou plusieurs de ses composants ont immanquablement passé par l'une de ces machines.

2008

	LÉONARD GIANADDA, GC'60 Léonard Gianadda. Après ses études au Collège de l'Abbaye de Saint-Maurice, Léonard Gianadda devient reporter-photographe pour la TSR en 1957, puis étudie à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) où il obtient en 1960 le diplôme d'ingénieur civil. Il ouvre un bureau d'ingénieurs en 1961 à Martigny. En 1978, il inaugure à Martigny la Fondation Pierre Gianadda édifiée en souvenir de son frère mort accidentellement le 31 juillet 1976 des suites de l'atterrissage raté d'un avion à Bari. Le 4 juin 2003, il entre à Paris sous la coupole de l'Institut de France et devient membre de l'Académie des beaux-arts. En 2009, il ouvre à Martigny la « Fondation Annette & Léonard Gianadda », dans un nouvel immeuble à caractère social.
	KHATER MASSAAD, MA'78 Khater Massaad est diplômé en mathématiques de l'EPFL en 1978. Il est le fondateur et le CEO de RAK Ceramics, la 1ère entreprise mondiale de céramiques. Il dirige également RAKIA la structure qui pilote le développement économique de l'Emirat de Ras Al Khaimah. Il a été conseiller auprès de Son Altesse le Prince & Vice-Souverain de Ras Al Khaimah depuis Août 2003. Il a co-fondé Ras Al Khaimah Ceramics Company PSC (également connu sous le nom RAK Ceramics) et en a été le chef de la direction, où Kather Massaad a été dirigé le mouvement de la mondialisation par le biais d'un programme de diversification rapide. Enfin, en tant que directeur d'Al Hamra Fort Hôtel & Beach Resort, il a joué un rôle majeur dans le secteur du tourisme pour l'émirat de Ras Al Khaimah.

LÉONARD GIANADDA, GC'60

Léonard Gianadda. Après ses études au Collège de l'Abbaye de Saint-Maurice, Léonard Gianadda devient reporter-photographe pour la TSR en 1957, puis étudie à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) où il obtient en 1960 le diplôme d'ingénieur civil. Il ouvre un bureau d'ingénieurs en 1961 à Martigny. En 1978, il inaugure à Martigny la Fondation Pierre Gianadda édifiée en souvenir de son frère mort accidentellement le 31 juillet 1976 des suites de l'atterrissage raté d'un avion à Bari. Le 4 juin 2003, il entre à Paris sous la coupole de l'Institut de France et devient membre de l'Académie des beaux-arts. En 2009, il ouvre à Martigny la « Fondation Annette & Léonard Gianadda », dans un nouvel immeuble à caractère social.

KHATER MASSAAD, MA'78

Khater Massaad est diplômé en mathématiques de l'EPFL en 1978. Il est le fondateur et le CEO de RAK Ceramics, la 1ère entreprise mondiale de céramiques. Il dirige également RAKIA la structure qui pilote le développement économique de l'Emirat de Ras Al Khaimah. Il a été conseiller auprès de Son Altesse le Prince & Vice-Souverain de Ras Al Khaimah depuis Août 2003. Il a co-fondé Ras Al Khaimah Ceramics Company PSC (également connu sous le nom RAK Ceramics) et en a été le chef de la direction, où Kather Massaad a été dirigé le mouvement de la mondialisation par le biais d'un programme de diversification rapide. Enfin, en tant que directeur d'Al Hamra Fort Hôtel & Beach Resort, il a joué un rôle majeur dans le secteur du tourisme pour l'émirat de Ras Al Khaimah.

2007

	MARK BÜRKI, EL ‘87 Marc Bürki (EL 87) a été, avant de fonder avec son ami et associe Paolo Buzzi Marvel Communications, spécialiste des télécommunications MétéoSat au sein de l’Agence Spatiale Européenne. Mais depuis ses études, l’envie de créer une société le démange. L’informatique financière lui a ouvert la voie, et avec Swissquote, il combine tradition bancaire suisse et approche d’ ingénieur polytechnique. En intégrant les nouvelles technologies Internet et le métier de banquier il crée, toujours avec son complice Paolo, une entreprise d’ingénierie financière de référence.
	PAOLO BUZZI, MT ‘89 De son côté, Paolo Buzzi (MT 89), partenaire dès la fondation de Swissquote Group, est l’actuel Chief Technology Officer de Swissquote Bank.Il est aussi cofondateur de Marvel Communications, et a démarré sa carrière comme spécialiste en intégration logicielle chez Rolm Systems, à Santa Clara.
	BERTRAND CARDIS, GM ‘81 Lausannois, ingénieur en mécanique, Bertrand Cardis (GM 81) a la passion de la voile, un hobby qu’il développe au point de devenir un navigateur d’exception, jusqu’aux JO de 1984 à Los Angeles. A son retour dans la région lausannoise, il prend part à la création de la société Decision SA avec pour objectif de construire UBS Switzerland, le maxi-voilier devenu fameux après sa victoire dans la course autour du monde en 1985-86. Il reste directeur de Décision SA localisée à Ecublens, proche de l’EPFL, qui conçoit des structures reposant sur les recherches concernant les matériaux composites. Avec ses collaborateurs, il construit les bateaux Alinghi vainqueurs de l’America’s Cup en 2003 et 2007 et les structures composites de l’avion Solar Impulse. L’entreprise se développe aussi dans le bâtiment ou l’industrie.
	AART DE GEUS, EL ‘78 Originaire des Pays-Bas, élevé en Suisse romande puis alémanique, Aart de Geus (EL 78) prolonge ses études au Texas. Aujourd'hui actif en Californie, il est directeur de Synopsys, leader mondial de la CAO (Conception assistée par ordinateur). La fondation Synopsys Outreach, qu'il crée en 1999, a pour objectif de promouvoir les projets scientifiques et l'apprentissage des mathématiques dans la Silicon Valley. Il cumule les distinctions (en 2002, CEO de l'année par « Electronic Business » ; en 2004, entrepreneur de l'année selon « Information Technology »). Président de l'Electronic Design Automation Consortium (EDAC), il a été désigné par la presse spécialisée comme «l'un des dix dirigeants les plus influents».
	MARIE IVORRA, MT ‘91 Diplômée en microtechnique (MT 91), elle a mené une carrière exemplaire de gestion d’une entreprise de haute technologie en devenant la Directrice Générale de RUAG Space Nyon, unité mondialement reconnue pour ses produits liés à la réussite de missions spatiales. Elle est par ailleurs membre du comité de l’Association suisse d’astronautique. De nombreux projets l’ont amenée à collaborer avec l’EPFL, permettant ainsi de favoriser un transfert de technologie indispensable à notre Ecole.

2006

	JEAN EDOUARD RIVIER, CH'65 Après son diplôme à l'EPFL, a obtenu son Ph.D. à l'Université de Lausanne en 1968. Il est aujourd'hui professeur aux Clayton Foundation Laboratories for Peptide Biology au Salk Institute, un institut californien de recherche fondamentale en biologie, nommé d'après son fondateur Jonas Salk, précurseur dans la réalisation du vaccin contre la polio. Jean E. Rivier étudie la composition chimique et la structure d'hormones produites par le cerveau. Son laboratoire joue un rôle fondamental dans le design de molécules qui peuvent soit interférer avec ou imiter les effets de ces hormones.
	JEAN PIERRE ROSSO, GC'65 Jean-Pierre Rosso Membre du conseil d'administration de la société de technologie médicale Medtronic, est installé à Chicago. Il a commencé sa carrière chez Honeywell France en 1969. En 1975, il est devenu président et CEO de Rossignol, qui a évolué sous sa direction vers le numéro un américain en matière de fabrication de skis. Jean-Pierre Rosso, d'origine française et détenteur d'une double nationalité française et américaine, est retourné chez Honeywell en 1981, où il a occupe plusieurs fonctions exécutives jusqu'en 1994, année de sa nomination, pour dix ans, à la tête de CNH (Case New Holland), l'un des leaders dans le domaine de la machinerie agricole.

JEAN EDOUARD RIVIER, CH'65

Après son diplôme à l'EPFL, a obtenu son Ph.D. à l'Université de Lausanne en 1968. Il est aujourd'hui professeur aux Clayton Foundation Laboratories for Peptide Biology au Salk Institute, un institut californien de recherche fondamentale en biologie, nommé d'après son fondateur Jonas Salk, précurseur dans la réalisation du vaccin contre la polio. Jean E. Rivier étudie la composition chimique et la structure d'hormones produites par le cerveau. Son laboratoire joue un rôle fondamental dans le design de molécules qui peuvent soit interférer avec ou imiter les effets de ces hormones.

JEAN PIERRE ROSSO, GC'65

Jean-Pierre Rosso Membre du conseil d'administration de la société de technologie médicale Medtronic, est installé à Chicago. Il a commencé sa carrière chez Honeywell France en 1969. En 1975, il est devenu président et CEO de Rossignol, qui a évolué sous sa direction vers le numéro un américain en matière de fabrication de skis. Jean-Pierre Rosso, d'origine française et détenteur d'une double nationalité française et américaine, est retourné chez Honeywell en 1981, où il a occupe plusieurs fonctions exécutives jusqu'en 1994, année de sa nomination, pour dix ans, à la tête de CNH (Case New Holland), l'un des leaders dans le domaine de la machinerie agricole.

2005

	MARC CHÂTELARD, GM'73 Originaire de Chamonix, Marc Châtelard a fait une grande partie de sa carrière en Asie. De nationalité française, il a obtenu son diplôme d’ingénieur mécanicien à l’EPFL en 1973 puis un Executive MBA à HEC Paris.Il accumule plus de 40 ans d’expérience en gestion et direction de projets. Il a notamment travaillé pour Framatome, dans le cadre de la construction de la centrale nucléaire d’Ulchin, située en Corée du Sud.Marc Chatelard a aussi été directeur du projet « TGV Corée », pour Alstom entreprise. Ce projet est l’un des plus grands programmes de transfert de technologie jamais opéré entre la France et l’Asie.Il a ensuite été successivement responsable opérationnel des Régions Asie – Pacifique puis Europe du Sud pour cette même entreprise.
	PIERRE DOUAZE, EL'64 (DÉCÉDÉ) Cet ancien Vice-Président de l'A3 a fait une brillante carrière chez Esso (Industrial Consumer Sales Manager à Madagascar de 1967 à 1970), chez Ciba Geigy (à Hong Kong, en Belgique et en France, puis Head of Pharma Division à Bâle en 1989, membre du Comité exécutif et Head of Healthcare en 1991) et finalement chez Novartis, où il a terminé CEO de la Division Healthcare. De nationalité française, il a fait son diplôme d'ingénieur électricien à l'EPFL en 1964 avant de rejoindre l'INSEAD à Fontainebleau, où il a obtenu un MBA en 1967. Ce dernier diplôme, raconte-t-il aujourd'hui, aurait changé sa vie, en lui procurant une vision globale des affaires : « C'était un tournant décisif.» Pierre Douaze habite Pully, séjourne - en tant que chasseur passionné - souvent en France et est toujours actif dans les Conseils d'administration de plusieurs entreprises, notamment chez Serono ou Galenica.
	OLIVIER TRANCART, EL'83 Olivier Trancart a obtenu son diplôme d’ingénieur électricien à l’EPFL en 1983 et a fait son entrée chez Hewlett Packard peu après. Après avoir ouvert le marché de l’entreprise sur l’Afrique du Nord, notamment l’Algérie, il y a effectué une carrière internationale – Budapest, Paris, Cupertino (CA) comme VP en charge des ventes mondiales pour les marchés financiers. En 2001 il part pour Singapour prendre la direction de System Access Software (Core Banking) qu'il restructure et revend en 2004 pour rejoindre le groupe i-flex (Bangalore), leader de ce marché, comme Vice-Président Exécutif en charge des ventes du groupe. Il participe au projet d'acquisition par le groupe ORACLE et décide de rentrer en Suisse en 2008 pour commencer une carrière d'entrepreneur et investisseur indépendant. Il a contribué à la création de Polytech Venture (seed fund pour les start ups technologiques romandes). Olivier est administrateur de sociétés et poursuit des projets de développement au moyen Orient, il est aussi actif en Inde dans une nouvelle start up IT. Il vit à Genève et est régulièrement en Inde où il participe a la réhabilitation d'une Haveli dans le Rajasthan.

MARC CHÂTELARD, GM'73

Originaire de Chamonix, Marc Châtelard a fait une grande partie de sa carrière en Asie. De nationalité française, il a obtenu son diplôme d’ingénieur mécanicien à l’EPFL en 1973 puis un Executive MBA à HEC Paris.Il accumule plus de 40 ans d’expérience en gestion et direction de projets. Il a notamment travaillé pour Framatome, dans le cadre de la construction de la centrale nucléaire d’Ulchin, située en Corée du Sud.Marc Chatelard a aussi été directeur du projet « TGV Corée », pour Alstom entreprise. Ce projet est l’un des plus grands programmes de transfert de technologie jamais opéré entre la France et l’Asie.Il a ensuite été successivement responsable opérationnel des Régions Asie – Pacifique puis Europe du Sud pour cette même entreprise.

PIERRE DOUAZE, EL'64 (DÉCÉDÉ)

Cet ancien Vice-Président de l'A3 a fait une brillante carrière chez Esso (Industrial Consumer Sales Manager à Madagascar de 1967 à 1970), chez Ciba Geigy (à Hong Kong, en Belgique et en France, puis Head of Pharma Division à Bâle en 1989, membre du Comité exécutif et Head of Healthcare en 1991) et finalement chez Novartis, où il a terminé CEO de la Division Healthcare.
De nationalité française, il a fait son diplôme d'ingénieur électricien à l'EPFL en 1964 avant de rejoindre l'INSEAD à Fontainebleau, où il a obtenu un MBA en 1967. Ce dernier diplôme, raconte-t-il aujourd'hui, aurait changé sa vie, en lui procurant une vision globale des affaires : « C'était un tournant décisif.»
Pierre Douaze habite Pully, séjourne - en tant que chasseur passionné - souvent en France et est toujours actif dans les Conseils d'administration de plusieurs entreprises, notamment chez Serono ou Galenica.

OLIVIER TRANCART, EL'83

Olivier Trancart a obtenu son diplôme d’ingénieur électricien à l’EPFL en 1983 et a fait son entrée chez Hewlett Packard peu après. Après avoir ouvert le marché de l’entreprise sur l’Afrique du Nord, notamment l’Algérie, il y a effectué une carrière internationale – Budapest, Paris, Cupertino (CA) comme VP en charge des ventes mondiales pour les marchés financiers. En 2001 il part pour Singapour prendre la direction de System Access Software (Core Banking) qu'il restructure et revend en 2004 pour rejoindre le groupe i-flex (Bangalore), leader de ce marché, comme Vice-Président Exécutif en charge des ventes du groupe. Il participe au projet d'acquisition par le groupe ORACLE et décide de rentrer en Suisse en 2008 pour commencer une carrière d'entrepreneur et investisseur indépendant. Il a contribué à la création de Polytech Venture (seed fund pour les start ups technologiques romandes). Olivier est administrateur de sociétés et poursuit des projets de développement au moyen Orient, il est aussi actif en Inde dans une nouvelle start up IT. Il vit à Genève et est régulièrement en Inde où il participe a la réhabilitation d'une Haveli dans le Rajasthan.

2004

	DANIEL BOREL, PH'73 Daniel Borel né le 14 février 1950 à Neuchâtel est ingénieur physicien diplômé de l’EPFL (1973). Grâce à une bourse du Fonds national suisse (FNS) de la recherche scientifique, il part étudier en Californie où il obtient un Master’s degree en « Computer Science » de l’université Stanford (1977). Il est co-fondateur de la société Logitech créée le 2 octobre 1981 à Apples (VD) en Suisse. En 1988, il met Logitech sur le marché boursier suisse et reçoit le Prix Branco Weiss de « l’Entrepreneur de l’Année ». En 1992, lorsque sa société traverse une période difficile, il quitte la Suisse pour reprendre la Direction Opérationnelle du Groupe à Silicon Valley. Cette même année, il reçoit le titre honorifique de Dr h. c. de l’EPFL et en 1997, il met Logitech sur le marché bousier du Nasdaq à New York. En 1998, il engage Guerrino de Luca comme CEO. Il reste alors Chairman de Logitech jusqu'en 2008, lorsqu'il prendre sa retraite "opérationnelle". Il siège dans les Conseils d’Administration de Nestlé et de Logitech. Il a aussi siégé au Conseil de Phonak (Sonova) et à celui de la banque Julius Baer. Il crée en 2000 SwissUp, une fondation pour L’Excellence de la Formation en Suisse. En 2003, Il crée avec sa femme la fondation Defitech qui s’est donné pour mission de mettre l’informatique au service des handicapés.
	NICOLAS MUSY, PH'86 Nicolas Musy réside dans la région de Shanghai depuis 1988. Il est partenaire et responsable de la mise en place de la première PME industrielle suisse en Chine en 1993 et de LX Precision, la première entreprise suisse de décolletage en Chine. En 2001, il est co-fondateur du Swiss Center Shanghai et en 1997, cofondateur de China Integrated, société avec laquelle il a facilité l’intégration d’une centaine de sociétés suisses en Chine. Depuis 2006, Nicolas Musy est également coordinateur des relations de l’EPFL en Chine. Il a démontré qu’un entrepreneur suisse était capable d’implanter avec succès une PME en Chine et aide donc les autres PME helvétiques à pénétrer le marché chinois. Ce projet a d’ailleurs été primé meilleur projet international lors du troisième congrès mondial des chambres du commerce.
	ANDRÉ PITTET, EL'80 André Pittet quant à lui, a témoigné d’un engagement exemplaire depuis plus de vingt ans au sein du Centre for Electronics Design & Technology sur le campus de l’Indian Institute of Science à Bangalore. Il a incontestablement facilité les développements récents et très réjouissants de la collaboration scientifique entre la Suisse et l’Inde.
	ZHANBING REN, EL'90 De retour en Chine après des études doctorales et ses travaux de recherche à l’EPFL, il a mis en place une nouvelle unité de production de Bobst à Shanghai, dont il est le directeur général depuis 2000-2011; une mission accomplie avec brio, dans le respect harmonieux des cultures chinoise et helvétique. Ses grandes qualités professionnelles et humaines, unanimement reconnues, lui valent également d’être le président de la Chambre de Commerce Suisse-Chine de Shanghai entre 2003-2007. Après deux ans d'expérience chez Georg Fischer Piping Sytems entre 2011 et 2013 en tant que Président Asie Pacifique, il est depuis 2014 le Président de la société Shanghai Sino-Swiss International Trading Co Ltd.